Nous avons déjà eu l'occasion de rendre hommage à l'un des Maîtres de Rinpoche, Geshe Nagwang Legden (1899 -1971) (Cf. 20.10.07).
Dès le tout début de l'exil, en 1959 ou 1960, ce visionnaire (au sens moderne et occidental du terme) haranguait ses compagnons d'infortune :
"Nous sommes en danger de mort. Eh bien ! Quand on est atteint d'une maladie qui risque d'être mortelle, on doit prendre les remèdes pour sauver sa vie, pas juste des médicaments pour les yeux, par exemple. Vous ne parlez que de poursuivre vos études de philosophie bouddhiste. Ce n'est pas là l'urgence. Il nous faut d'abord nous mettre en sécurité, nous recréer un cadre de vie qui nous permettra, ensuite, de nous consacrer à l'étude et la méditation. Si m'en croyez, apprenez les langues des pays où vous devez habiter. C'est indispensable pour votre autonomie."
Comme relaté dans l'article du 20 octobre 07, Geshe Nagwang Legden avait joint l'acte à la parole et malgré son grand âge, n'avait pas rechigné à s'initier au français, puis à l'anglais.
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