"Les qualités glissent sur l'outre de l'orgueil", disaient les Maîtres Kadampa. Ou sur la baudruche, si vous préférez. En tout cas, le sens est qu'elles ne peuvent pas se faufiler dans un esprit plein d'orgueil.
L'autre matin, Rinpoche nous mettait à nouveau en garde contre ce fléau, d'autant qu'il peut prendre maints visages :
se considérer comme mieux que tout le monde est un aspect assez grossier pour être facile à repérer, mais quand il s'agit de se croire presque au même niveau que quelqu'un qui nous est largement supérieur, ... c'est moins évident.
Et en plus, l'orgueil peut porter sur n'importe quoi : le corps, la voix, la famille, les connaissances, etc.
Quelques remèdes ?
Par exemple, dans la prière en sept branche, les hommages et prosternations concourent entre autres à contrer l'orgueil (nga rgyal).
Au sein des objets permettant de se désaccoutumer des facteurs perturbateurs, il est recommandé de réfléchir aux classifications des phénomènes : quand on prend conscience de tout ce que l'on ignore, cela rabat le caquet.
Et il y a aussi la ... souffrance - c'est l'un de ses rares côtés "positifs", mais quand on est vraiment en difficulté, on n'a pas le coeur de rouler des mécaniques. (Ce n'est pas une raison pour jouer les masochistes ! Ca n'arrangerait en rien la situation, bien au contraire).
Merci Marie-Stella
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