La disparition de Monsieur Fabre fait remonter beaucoup de souvenirs, des souvenirs en majorité heureux. Après m'être beaucoup ennuyée au lycée bien que j'ai eu de la chance d'y avoir déjà d'excellents professeurs, j'ai adoré mes études de japonais et tibétain aux Langues'O, au point que Rinpoche me mettait gentiment en garde contre mon attachement quelque peu excessif à cette école unique au monde.
Je ne sais pas si c'est encore le cas aujourd'hui mais à mon époque, l'Inalco fourmillait de personnages hors du commun, tant chez les enseignants que chez les étudiants, les deux catégories n'y étant d'ailleurs pas incompatibles.J'ai envie de saluer la mémoire d'un des mes professeurs vénérés : Monsieur Jean-Jacques Origas (1937-2003).
Agrégé d’allemand, à partir de 1965, il a enseigné la langue et la littérature japonaises modernes aux Langues’O et il est en quelque sorte mort dans l'exercice de ses fonctions.
Il était un professeur dans l'âme. Un véritable Maître.
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