Eh oui, la pratique du bouddhisme concourt au bonheur. A la sagesse aussi, bien sûr - en tant qu’instrument du bonheur. De ce point de vue là, le bouddhisme est beaucoup plus une méthode pragmatique qu’une philosophie abstraite.
Remontons aux origines : si le futur Bouddha Shakyamouni a quitté Palais, femmes et enfant, c’est parce qu’il venait d’opérer une prise de conscience aigüe. Il était épouvanté par l’état de souffrance dans lequel nous nous trouvons dans ce monde imparfait dénommé en sanscrit « samsara », ronde incessante de naissances, vieillissements, maladies et morts, encore et encore.
Le prince a donc quitté les bonheurs ordinaires et transitoires de la vie profane pour se mettre en quête d’un bonheur véritable, d’un bonheur désormais inaltérable, pas seulement pour lui, mais pour tous les êtres. Il a atteint son but en obtenant l’Eveil.
Ce que le Bouddha a enseigné, c’est la voie, c’est à dire la méthode, qu’il avait lui-même expérimentée.
Son but est à la fois simple et ambitieux : il ne s’agit pas de révéler une Vérité absolue et transcendante, mais de libérer les êtres de la souffrance et de le mener au bonheur, et ce, à leur rythme.
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