jeudi 8 avril 2010

Le bouddhisme, ou la quête du bonheur 2

La voie que le Bouddha propose est donc graduelle. Ses fruits vont des plaisirs des renaissances favorables au bonheur suprême de l’état de Bouddha, en passant par le bonheur déjà stable de la libération individuelle du samsara. Les instruments sont les qualités de l’esprit, qui existent en tout être et n’attendent que d’être épanouies.
La triade « éthique, concentration, sagesse » mène droit à la libération.
Alliée à l’amour et la compassion, elle conduit à l’état de Bouddha.

Concrètement, comment s’y prendre ?
Le pratiquant est censé s’adonner à « l'étude, la réflexion et la méditation » sur la base des instructions reçues d’un Maître qualifié – il faut être très vigilant et ne pas s’en remettre à n’importe qui, sous peine de se fourvoyer.

En clair, il s’agit de transformer chaque fait et geste de la vie en pratique spirituelle, au travers de la motivation appropriée. C’est en effet dans notre esprit que résident les causes de nos maux mais aussi les facteurs de notre évolution. Le samsara comme le nirvana ne sont pas des lieux extérieurs à l’individu ; ils lui sont intérieurs.

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