La première chose à faire est de se chercher un Guide de toute confiance. A ce stade, il importe d'être extrêmement prudent, et il faut prendre le temps de se renseigner.
Il faut ensuite vérifier si l’entreprise envisagée est réaliste ou au contraire pure utopie. Pour ce faire, il convient de méditer sur ce qu’on appelle « la précieuse existence humaine », dotée de 18 conditions des plus favorables.
Une fois convaincu qu’on est capable de progresser, il faut prendre conscience du caractère impermanent de notre vie, pour cesser de prendre son temps en activités futiles et se consacrer à l’essentiel.
La mort s’avérant inéluctable, il est prudent de réfléchir à ce qui va se passer après. Or, si du fait de mauvais karmas, on chute dans des renaissances infortunées,on s’expose par là même à de longs et terribles tourments.
Pour parer de toute urgence à une telle éventualité, on se tourne vers les Trois Joyaux, objets de refuge des bouddhistes : Bouddha, Dharma et Sangha.
Oui, mais les invoquer ne suffit certainement pas. Du reste, le Bouddha est le Guide qui montre la route, le Sangha est le modèle et le soutien, mais le refuge véritable est bel et bien le Dharma. Non pas la Doctrine extérieure à soi, mais les qualités qu’on développe en soi grâce à elle. Ainsi, le remède à l’aversion est l’amour, à la condition de le ressentir, car tant qu’on se contente d’en parler, ou d’y penser, ça ne sert pas à grand chose, avouons-le.
En fait, prendre refuge en les Trois Joyaux implique de mettre en application les recommandations du Bouddha, et de tenir compte de la loi de causalité.
C’est pure logique : si on persiste à agir mal, comment peut-on espérer progresser et obtenir de bons résultats. Il faut donc adopter une éthique minimale, et faire l’effort de s’abstenir des 10 non vertus (tuer, voler, commettre des inconduites sexuelles ; énoncer des mensonges, des calomnies, propos blessants, des bavardages futiles ; se livrer à la convoitise, à la malveillance, à des vues fausses).
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