Après la disparition du Bouddha, l’usage de quatre langues différentes a entraîné l’apparition de quatre écoles - des sarvastivadin, des mahasamghika, des sammitiya et des sthavira -, qui se redivisèrent en respectivement 7, 5, 3 et 3 branches, présentant des différences doctrinales. Chacune prétendait bien sûr détenir à elle seule l’authentique doctrine du Bouddha. D’où le 3ème concile bouddhique qui se tint 160 ans après le parinirvana, à Pataliputra, sous le patronage du roi Ashoka.
Après examen, les sages conciliaires décrétèrent que les 18 sous-écoles étaient toutes conformes à la voie qui mène à a libération, et qu’elles étaient donc toutes des expressions valides de la Parole du Bouddha.
Mais elles n’en conservaient pas moins leurs spécificités, notamment en ce qui concerne leur vision du vinaya, c’est-à-dire des règles monastiques conçues de manière plus ou moins stricte, et conciliables ou non avec les tantras.
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