Les phénomènes composés, les êtres comme les choses, sont régis par la loi de causalité. Nés de la conjonction de causes et de conditions, eux-mêmes produisent des effets. Ils sont soumis à l’impermanence à deux niveaux : leur mort ou leur destruction sont qualifiées d’impermanence grossière, tandis que leur transformation d’instant en instant constitue l’impermanence subtile.
Il s’ensuit qu’aucun phénomène composé, et d’ailleurs aucun phénomène en général, n’est absolu, autogène ou encore substantiel.
S’il n’est donc pas d’âme ou d’entité éternelles, tous les phénomènes présentent un continuum, car les phénomènes existent, c’est une évidence ; ils sont relatifs et interdépendants. D’où l’importance pour l’individu de respecter les autres phénomènes : son bien-être, voire sa survie en dépendent, et réciproquement.
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