mardi 6 mai 2008

L'avortement

Dans La vie est à nous (Paris, Pocket n° 10481, 1998), S.S. le 14ème Dalaï-lama répond à cette question délicate de la manière suivante :

« Le contrôle des naissances est quelque chose de très important. Le choix du système de prévention revient à chaque individu en privilégiant les moyens non violents. Il faut savoir que prendre une pilule contraceptive ou abortive une fois que la conception a eu lieu revient à tuer. » (p.155)

« D’un point de vue bouddhiste, l’avortement peut se justifier uniquement dans des cas exceptionnels et très rares, lorsque, par exemple, la vie de la mère est en danger. » (p.156)

«... bien que je trouve cette attitude mauvaise, c’est là une décision qui appartient quand même à l’individu. La mère qui avorte doit savoir que c’est un acte négatif, mais c’est un droit individuel. On ne peut pas punir une femme pour cet acte. » (p.158)

« … Je pense d’une manière générale qu’on doit éviter et l’avortement et l’euthanasie. Dès que la loi lève un interdit, tout le monde suit. Par contre, si elle dit : « Non, il n’est pas permis de tuer », les cas exceptionnels ne trouveront jamais de solution. Dans ces domaines il est difficile de tirer un trait et de dire : « De ce côté-ci, c’est noir, de l’autre blanc. » (p.160)

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