Ivan demande quand les huit principes mondains sont dépassés ?
J'en sais rien, moi ! J'suis en plein dedans.
Alors, merci, Ivan, de me tendre la perche. Tâchons de réfléchir de concert.
1) Ca dépend de quoi on parle exactement.
S'il s'agit d'avoir définitivement rejeté tout ça, je suppose que ça requiert d'être arhat, c'est à dire d'avoir éliminé le voile des facteurs perturbateurs.
2) En deçà, il me semble avoir entendu dire et répété que, tant qu'on n'aurait pas surmonté les huit principes mondains grossiers, on ne pourrait pas se targuer d'être un vrai pratiquant bouddhiste (chos pa).
Or, il est également précisé que tant qu'on n'a pas tourné le dos à l'attachement pour cette vie , on n'est pas encore un pratiquant : tshe 'di la zhen na chos pa min.
Conclusion : tout pratiquant bouddhiste digne de ce nom est censé avoir "dépassé, c'est à dire passablement atténué, les huit principes mondains, tout au moins sous leur forme la plus virulente.
3) Oui, mais il ne faudrait pas oublier que ces fichus principes mondains revêtent plusieurs formes, ou si vous préférez, sévissent à plusieurs niveaux - au moins trois : les noirs (les plus grossiers), les "bigarrés" (ou bicolores), les blancs (fort subtils).
Dans le Lamrim de la lignée du Sud, il y a quelques indications à leur sujet.
Ca pourrait être une bonne lecture pour l'été, non ?
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