L'éthique de bodhisattva* est, le moins qu'on puisse dire, est un vaste sujet - qui, en fait, inclut toute la voie spirituelle, prise au sens large.
Le troisième (et dernier) volet consiste en "l’éthique en tant que l’aide apportée à autrui", laquelle comporte onze facettes :
• Aider ceux qui en ont besoin, de manière réfléchie, judicieuse et concrète ;
• Aider ceux qui souffrent, physiquement ou moralement ;
• Rendre les services au centuple ;
• Protéger de la peur ;
• Consoler les affligés (ceux qui sont tristes d’avoir perdu un être cher, ou des possessions, etc.) ;
• Secourir les pauvres ou tout être en proie à une gêne ou à un manque ;
• Fournir logements et autres commodités ;
• S’adapter aux attentes et au tempérament des autres ;
• Encourager par des compliments, etc. ;
• Avec fermeté, voire sévérité, détourner de comportements mauvais.
Sans édicter de règles rigides et contraignantes, les traités d’éthique énoncent des principes généraux, puis envisagent de multiples exceptions ou cas particuliers car il importe de s’adapter aux circonstances du moment.
Pour prendre un exemple, un pratiquant qui a pris les vœux de bodhisattva est censé venir en aide aux malades ou aux handicapés qui le solliciteraient. Ne pas le faire constituerait une faute, mais pas si les malades ou handicapés disposent d’autres recours, et pas non plus si le pratiquant estime ne pas avoir les compétences nécessaires, ou si lui-même est malade, etc.
Cf. Asanga, Bodhisattvabhumi, "Chapitre de l'éthique"
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