Dans le bouddhisme, peut-on parler de "prières", et si oui, dans quel sens ?
Car si j'en crois mon dictionnaire préféré, le Petit Robert pour ne rien vous cacher, la prière se définit de la sorte : "1. Mouvement de l'âme tendant à une communication spirituelle avec Dieu, par l'élévation vers lui des sentiments (amour, reconnaissance), des méditations. 2. Suite de formules exprimant ce mouvement de l'âme et consacrées par le culte et la liturgie. 3. Action de prier qqn ; demande instante."
Pour qui récuse l'âme, et ne croit pas en Dieu, il reste à élargir et transposer (très) librement de telles définitions pour nonobstant user du mot "prière", certes bien pratique pour désigner certaines activités d'ordre religieux. Pratique mais également ambigu. Surtout dans notre société judéo-chrétienne, où inévitablement nos interlocuteurs vont mettre dans ce mot le sens qui leur est familier.
Une question me taraude : La communication et la compréhension entre les êtres est-elle possible ? J'ai bien souvent l'impression que non.
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