Vénérables et Très Chères Sœurs,
Dans quelques jours, le premier Congrès International concernant le rôle des femmes dans le Bouddhisme se tiendra à Hambourg, en présence de Sa Sainteté le XIVème Dalaï Lama. Je remercie vivement les organisatrices et leurs aides d'avoir mis sur pied cet événement exceptionnel.
A mon très grand regret, je ne pourrai y participer, car j'ai des obligations ailleurs et surtout je me bute au handicap de la langue : d'origine française, je ne comprends guère l'anglais à l'oral, et j'ai oublié les rudiments d'allemand engrangés au lycée. Je me sens pourtant concernée de fort près par les thèmes annoncés. Pour être franche, je déplore que le tibétain ne soit pas l'une des langues de travail : les Tibétaines ne sont-elles pas les premières impliquées dans le projet qui constitue la trame du Congrès ? Elles dont le courage n'a d'égal que la détermination et l'intelligence (cf Ngawang Sangdol et ses compagnes) pourraient certainement enrichir le débat.
Depuis quinze à vingt ans, je suis de loin les efforts déployés par des pratiquantes engagées et dévouées qui ne ménagent pas leur peine au service de tous les êtres en souffrance et tout particulièrement des femmes bouddhistes. De mon côté, consciente de ma profonde ignorance et de mon inexpérience, je n'ai rien à apporter, rien à proposer, sinon l'expression de mes attentes, de mes interrogations ou encore de mes doutes.
Après avoir longuement hésité, je me résous à rédiger ces quelques lignes. En effet, il m'est apparu que la démocratie, qui caractérise tant l'Enseignement du Buddha que les sociétés occidentales dans lesquelles nous avons le privilège de vivre, nous octroie non pas le droit mais bien le devoir de participer de notre mieux aux projets collectifs, ne serait-ce qu'en donnant notre opinion, sans bien sûr chercher à l'imposer. C'est donc ce que je vais tenter de faire. Je sollicite votre bienveillante indulgence car je ne peux qu'exposer mon ressenti personnel, par définition subjectif, et les erreurs qui vont immanquablement émailler ma prose vont soumettre votre patience à rude épreuve. Je vous en demande pardon.
Pour me présenter, issue d'une famille très catholique et très tolérante, dès ma prime enfance j'ai entendu parler du bouddhisme et de ses principes fondamentaux, à commencer par la loi de causalité et l'éthique. C'est donc tout naturellement qu'en 1974 j'ai officialisé mon engagement bouddhiste en prenant refuge en les Trois Joyaux – Buddha (le Guide), Dharma (l'Enseignement et surtout les qualités qui procèdent de sa mise en œuvre), Sangha (les exemplaires compagnons sur la voie spirituelle), puis en devenant upâsikâ (yongs rdzogs dge bsnyen). Parmi les incommensurables qualités des Buddha, je suis particulièrement touchée par "l'activité spontanée" : dès lors qu'un être est mûr, les Buddha apparaissent sous la forme voulue pour lui accorder l'aide voulue.
Ayant eu la chance d'étudier le japonais et le tibétain, depuis plus de trente ans j'ai reçu de précieux enseignements auprès de nombreux Maîtres, dont Sa Sainteté le Dalaï Lama et Gyalwa Karmapa, le 16ème du titre. Je me rattache donc à l'école dge lugs pa tout en ayant le plus profond respect pour les autres lignées, du Tibet comme des autres pays bouddhistes. Si à ce jour je n'ai guère accompli de progrès, je ne peux vraiment m'en prendre qu'à moi-même, car dans leur infinie mansuétude, mes Maîtres m'ont dispensé d'innombrables enseignements, y compris dans le domaine philosophique et même dialectique. Ma seule "excuse" est que la voie bouddhiste est pour le moins ardue : fondée sur le renoncement - d'abord à cette vie, puis au samsâra, enfin à l'intérêt personnel-, elle concourt bien plus au dépouillement de soi qu'à l'accomplissement de soi… Je suis loin d'y parvenir.
A titre personnel, au sein de la société bouddhiste tibétaine, je n'ai jamais eu le sentiment d'être mise à l'écart du fait de mon identité féminine. Quand, le 15 avril 1997, j'ai enfin pu concrétiser mon souhait "d'abandonner le monde", comme on dit, j'ai reçu avec joie l'ordination de shramanerikâ (dge tshul ma) en sachant que pour des raisons historiques la lignée tibétaine du bouddhisme ne me permettrait pas d'obtenir l'ordination supérieure de bhikshunî (dge slong ma). Je l'ai d'autant moins ressenti comme une injustice que la féministe que je suis apprécie énormément l'extraordinaire ouverture de l'Enseignement du Buddha à l'égard de la gent féminine. Ensuite, ce que les hommes en ont fait ici et là au fil de 26 siècles, cela ne vient que d'eux (et de leur culture), et non du Buddha – à mon humble avis. De toute façon, les innombrables laïcs qui ont atteint les plus hautes réalisations ont magnifiquement démontré que si le support de l'ordination monastique supérieure est excellent, il n'est en rien indispensable ni pour pratiquer ni pour enseigner. Pour ne citer que quelques exemples du Pays des Neiges, pensons au Traducteur Marpa, à son disciple Jetsun Milarepa, à Dromtonpa ou encore à trois des cinq grands Patriarches sakyapa , qui tous ont arboré un statut laïc, même s'ils étaient des bhikshu de sens ultime (don gyi dge slong). De nos jours, la tradition se perpétue avec d'éminents personnages tels que Dujom Rinpoche, Sogyal Rinpoche, Sakya Trichen ou encore Chogyam Trungpa.
Bien que je craigne de vous lasser, permettez-moi de vous livrer quelques remarques et suggestions, qui n'engagent que moi mais que j'éprouve le besoin de vous soumettre, libre à vous de n'en tenir aucun compte du fait de leur ineptie.
1. Introduction de l'ordination de bhikshunî dans la lignée tibétaine du bouddhisme :
a) L'identité tibétaine.
A la lecture du programme du Congrès ainsi que de textes ou articles rédigés par les conférenciers et conférencières annoncés (dont aucune nonne d'origine tibétaine, si j'ai bien regardé), j'ai l'impression que la demande d'instauration (et non de "réintroduction" car la tentative de Pan chen gSer mdog can pa au XVème s. n'avait guère été concluante) de l'ordination majeure en société tibétaine émane principalement sinon exclusivement d'Occidentales. Mais il est probable que je trompe : sans que j'en entende parler, il se peut que les nonnes tibétaines (et mongoles) aient été consultées - dans leur langue -, et qu'elles aient donné mandat pour faire une telle démarche auprès des autorités compétentes : ni les politiques ni les universitaires mais la communauté des bhikshu d'au moins dix ans d'ancienneté. En ce cas, tout est pour le mieux.
En revanche, si les nonnes tibétaines n'ont pas donné mandat, est-il vraiment opportun de prendre des initiatives qui risquent de perturber encore un peu plus la population tibétaine déjà si éprouvée du fait des évènements que nous connaissons tous ?
Nous sommes de plus en plus nombreux en Occident à être infiniment redevables aux Maîtres tibétains qui ont accepté de nous transmettre leurs Enseignements. Est-ce vraiment une façon de les remercier que d'ajouter encore aux difficultés de leur peuple, alors que nous, dans des pays en paix, nous jouissons de toutes les libertés individuelles ainsi que d'un confortable niveau de vie ?
Certes, Sa Sainteté n'a pas hésité à apporter son soutien. Mais il a aussi précisé que la décision ne lui appartenait pas, et surtout il est l'émanation même du Buddha de la compassion. Sa Sainteté est incomparable. Il est au-delà des normes et des conventions ordinaires. Ce n'est pas forcément le cas de tous ses compatriotes, dont certains risquent de se montrer réticents à l'annonce d'une telle réforme, d'une telle révolution même. Et on peut les comprendre : eux qui sont pris dans la tourmente depuis 1959, ou plutôt 1951, tiennent d'autant plus aux lambeaux de traditions qui subsistent encore. C'est leur identité culturelle, pas la nôtre.
En ce qui me concerne, lorsque j'ai pris refuge auprès de mon Maître tibétain, j'ai eu le sentiment de devenir bouddhiste, et certainement pas de devenir tibétaine (pro-tibétaine, oui, je le confesse). Lors de conférences, Sa Sainteté le Dalaï Lama insiste souvent sur l'importance de ne pas confondre la religion (ici, le bouddhisme) et la culture.
b) Les nonnes tibétaines de souche.
Concernant les nonnes tibétaines, j'imagine qu'actuellement elles ont des soucis plus criants que l'accès à l'ordination majeure. Au Tibet, c'est souvent leur vie même qui est menacée. En exil, elles ont pour la plupart d'entre elles de graves difficultés matérielles à résoudre.
Quand on se reporte à l'histoire du Tibet, il ne semble pas que ce soit l'absence de l'ordination majeure qui ait freiné les femmes tibétaines dans leur cheminement spirituel. Oui, elles ont rencontré beaucoup de difficultés, mais pas principalement à cause de cela. Quelques-unes ont quand même réussi à imprimer leur marque, comme bDag med ma (l'épouse de Mar pa méditée en tant que yidam), ou Ma cig Lab sgron (1103-1201) fondatrice de la branche Zhi byed qui perdure aujourd'hui au sein des quatre écoles.
c) Un faux problème ?
Je me trompe sans doute, mais je ne vois pas en quoi nous, les nonnes occidentales, nous serions bloquées dans "nos plans de carrière" éventuels.
Vous connaissez le bouddhisme mieux que moi. Pour résumer, la vie des moines et moniales bouddhistes est réglementée par le code monastique, appelé le vinaya. Si à l'époque du Bouddha il n'avait qu'une Règle, par la suite cela s'est diversifié et on mentionne jusqu'à 18 vinaya. De nos jours, il n'en subsiste que trois, implantés dans différents pays : Theravada en Thaïlande, Sri Lanka, etc.; Mûlasarvâstivâda dans la zone d'influence tibétaine; Dharmaguptaka dans la zone d'influence chinoise (N.B. d'où l'importance aux yeux de certains Tibétains de ne pas tout mélanger : c'est l'une des preuves les plus marquantes de la singularité tibétaine).
C'est suite à un décret royal du VIIIème siècle (cf Khri srong lde btsan; Sad na legs; Ral pa can) que les Tibétains s'en sont tenus au système Mûlasarvâstivâda, très strict. Ainsi, au XIème siècle, Dromtonpa s'est-il interposé quand Atisha a envisagé d'implanter sa propre école, Mahâsamghika (qui a aujourd'hui totalement disparu).
Comme je le disais plus haut, dans la mesure où nous ne sommes pas des Tibétaines, personne (et certainement pas nos Maîtres tibétains) ne nous empêche de demander à être ordonnées par des religieux Dharmaguptaka puis à étudier ce vinaya. Du reste, beaucoup de nonnes occidentales ont déjà franchi le pas. Elles sauront, j'en suis persuadée, forcer le respect des sociétés dans lesquelles elles vivent, ce qui leur permettra d'implanter une communauté bouddhiste féminine irréprochable de haut niveau.
Pourquoi compliquer ce qui pourrait être très simple ?
d) Ayons des égards pour nos aînés, les bouddhistes asiatiques.
A franchement parler, notre démarche actuelle fait que je me sens un peu gênée vis-à-vis des bouddhistes de tradition Dharmaguptaka. N'est-ce pas d'une certaine manière désobligeant à leur égard : nous avons besoin d'eux, mais nous ne concevons pas d'adopter leur système, pourtant éminemment respectable et complet, et qui leur convient à merveille depuis une bonne vingtaine de siècles ?… Ne sommes-nous pas trop exigeantes, à vouloir tout, en faisant des mélanges à notre guise ?
J'ai lu dans plusieurs de vos articles que le statut de bhikshu ou bhishunî était "nécessaire pour pleinement entrer dans la pratique du bouddhisme et pour pouvoir enseigner le Dharma".
Essayons de mesurer l'impact de telles déclarations sur nos frères et sœurs japonais - plusieurs millions de personnes, si je ne m'abuse. Cela revient à leur dire qu'ils ou elles sont irrémédiablement condamnés à rester au bas de l'échelle. De fait, depuis la rupture du shinbutsu bunri et les décrets de l'ère Meiji, dans les années 1872, les "moines" et "nonnes" du Japon ne peuvent plus suivre les règles du vinaya. Pour survivre, ils ont substitué à l'ordination monastique au sens classique du terme une ordination de prise du vœu de bodhisattva. Depuis 130 ans, il n'y a plus ni bhikshu ni bhikshunî dans la lignée japonaise ! Pourtant, il s'y trouve toujours des pratiquants et des enseignants non seulement sincères mais aussi qualifiés.
Autre exemple, celui de la Birmanie, pays très dynamique sur le plan du bouddhisme. Traditionnellement, les femmes ne peuvent y prendre que les préceptes fondamentaux, mais beaucoup de centres de retraites très fréquentés sont dirigées par des "Maîtresses" réputées pour leur enseignement de la méditation, ai-je entendu dire.
2. La notion de "pays central"
Au sens du Dharma, un "pays central" est un pays où se trouvent les quatre groupes de pratiquants : bhikshu et bhikshunî ; upâsaka et upâsikâ.
J'ai cru comprendre que cela fait référence au pays même où on vit (par ex, le Tibet; les U.S.A.), et non à la lignée à laquelle on est affiliée ("bouddhisme tibétain").
S'il s'agit bien du pays, je crois que, sur ce plan, dans l'immédiat nous ne pouvons pas faire grand chose pour le Tibet. En revanche, plusieurs pays occidentaux sont d'ores et déjà des "pays centraux" du fait de la constitution des quatre groupes sur leur sol : U.S.A., Canada, Allemagne, France , etc. Nous pouvons nous en réjouir. A nous de pérenniser la situation par des mesures appropriées.
3. Passeport pour le titre de "geshe" (kalyânamitra; dge bshes) ?
Voici à nouveau un domaine où je me sens très gênée…
a) Quand on garde au mot "geshe" son sens premier - "ami spirituel", ou plus littéralement "ami ès vertus" -, il "suffit" de développer les qualités correspondantes et, homme ou femme, on est devenu "geshe", ce même si on est laïc (cf plusieurs geshe kadampa, entre autres).
b) Si on entend par là "docteur en philosophie", cela mérite de réfléchir un peu plus avant.
- Il me semble que la pratique du bouddhisme n'implique pas d'étudier la philosophie, et encore moins selon la méthode dge lugs pa "des trois piliers", c'est-à-dire de Sera, Drepung ou Ganden. Car seuls les moines de ces trois monastères, et encore pas tous (environ la moitié des effectifs) briguent les titres de geshe (je mets le pluriel car, pour simplifier, disons qu'il y a quatre niveaux). Notons que le système que nous connaissons est somme toute très récent : il date du Treizième Dalaï-Lama. Dans les autres collèges philosophiques dge lugs pa, les moines lettrés deviennent bka' chen (bKra shis lhun po), rdo rams pa (bLa brang bKra shis khyil), rab 'byams pa (Dvags po grva tshang), etc.
Autrefois, les moines sa skya pa ou dge lugs pa devenaient bka' bzhi pa quand ils avaient soutenu des débats portant sur quatre sujets, bka' bcu pa (dix sujets), etc.
N.B. C'est peut-être là une idée à reprendre pour les nonnes qui auraient étudié 4 sujets mais pas le vinaya : elles pourraient briguer le titre de bka' bzhi pa ?
Toujours est-il que, même si les rnying ma pa, sa skya pa et bka' rgyud pa sont particulièrement larges d'esprit, il vaudrait peut-être mieux que nous évitions de clamer haut et fort que "hors du titre de geshe, il n'est pas d'enseignant du Dharma". De toute façon, ce n'est pas exact.
4. Vocabulaire de traduction
Je vous en supplie, faisons un effort pour éviter les "faux-amis" linguistiques et les faux-sens ou contre-sens !
En tant qu'interprète, je sais ô combien il est difficile de trouver des termes adéquats dans nos langues occidentales pour rendre certaines notions bouddhistes. C'est parfois après plusieurs années d'usage qu'on s'aperçoit d'un énorme malentendu. Or, plus on puise dans le vocabulaire des autres religions, plus les risques de confusion sont grands.
Comme je vous l'ai indiqué, je ne connais pas bien l'anglais. Mais mon dictionnaire de français m'a confirmé que, dans cette langue, "novice" donne l'idée de probation et de vœux temporaires, alors que sept types de vœux de pratimoksha sur huit selon le Mulâsarvâstivâda-vinaya sont des vœux DEFINITIFS, pris pour la vie entière. Seuls les vœux d'upavasatha (interdits par ailleurs aux pratiquants du mahâyâna, qui disposent d'un équivalent) sont temporaires : ils sont pris pour 24 heures, renouvelables.
Mettons-nous maintenant à la place de la majorité des bouddhistes d'origine occidentale, qui ne connaissent pas de langue asiatique : l'utilisation continuelle du mot "novice" les induit immanquablement en erreur. Pas étonnant qu'ils ou elles n'acceptent pas de s'en tenir à un noviciat à vie.
De même, il me semble que le terme de "postulant" ne traduit pas correctement "pravajita (rab byung), qui signifie "quitter la maison", et donc "entrer en religion" en assumant déjà un certain nombre de préceptes acceptés pour la vie.
A l'extrême rigueur, "prêtre" pourrait être gardé pour rendre "bhikshu", avec quand même de grands risques de confusion"; mais "prêtresse" pour "bhikshuni" est totalement inadapté (cf. culture grecque).
Quant à parler d'"âme" et de "péché", c'est selon moi totalement déplacé, voire … sacrilège.
5. Suggestions
Plutôt que de nous focaliser sur l'accès à des rangs ou des titres, il reste beaucoup à faire dans des domaines où vous œuvrez déjà avec énergie, ce dont je vous suis extrêmement reconnaissante :
- amélioration des conditions de vie des nonnes asiatiques et en particulier tibétaines ;
- amélioration des conditions de vie des nonnes occidentales (elles aussi rencontrent souvent de grandes difficultés matérielles) ;
- établissement de monastères destinés aux nonnes en Asie mais aussi en Occident (problèmes de visa, entre autres) ;
- formations sérieuses et complètes mais aussi diversifiées, en langue locale et en s'adaptant aux besoins et aux capacités des personnes concernées (tout le monde n'a pas envie, ou pas les moyens, d'étudier la dialectique ; ne soyons pas élitistes).
Pour conclure, je vous prie à nouveau de ne pas me tenir rigueur d'avoir pris la liberté de vous exposer ces quelques idées miennes, mais je suis sûre de pouvoir compter sur votre largeur d'esprit et votre sagesse empreinte de compassion.
Je vous prie de recevoir, Vénérables et Très Chères Sœurs dans le Dharma, mes salutations déférentes et chaleureuses,
Getsulma Losang Dolma (Dr. Marie-Stella Boussemart)
Fait à Bois le Roi, le 7/7/07
Bonjour Marie-Stella,
RépondreSupprimerMerci pour ce nouvel éclairage très intéressant sur la question.
Au plaisir de te lire bientôt,
Lydie
Quelle chance d'avoir été destinataire d'une lettre aussi riche en arguments intéressants ! Un grand merci à vous Marie-Stella. Cordialement.
RépondreSupprimerFrançoise