Le peuple birman est plongé dans la tourmente. Il souffre. Mais son courage, ou son désespoir l'emporte sur la peur.
Les Birmans sont pour la plupart des bouddhistes. Des bouddhistes fervents. Ils sont d'ailleurs les plus grands bâtisseurs de stoupas, même encore de nos jours.
J'ai pas mal d'amis qui ont séjournés parmi eux et ils sont unanimes : en dehors du fait qu'ils n'ont aucune idée de l'heure (tant pis pour les rendez-vous) et qu'ils répondent souvent n'importe quoi aux questions qu'on leur pose, les Birmans sont des gens extrêmement polis et courtois. Du reste, quand ils répondent de travers, c'est simplement parce qu'ils ne savent pas mais qu'ils ne veulent pas le dire ... pour ne pas faire de peine à leur interlocuteur.
Comment comprendre que le "sort" s'acharne sur ces peuples éminemment sympathiques et attachants : le peuple tibétain, le peuple cambodgien, le peuple birman ? Tous trois bouddhistes et indéniablement pratiquants.
Le Bouddha avait bien raison de souligner que la loi de causalité est le domaine le plus difficile à pénétrer, bien plus compliqué que la vacuité.
Que faire ? En tout cas, pas détourner les yeux sous prétexte que, jusquement, "nous n'y pouvons rien". Les opinions publiques parviennent à se faire entendre, à condition de se mobiliser. Avec énergie. Avec conviction.
En tant que pratiquants, quelle que soit notre religion, il importe de prier pour ceux qui souffrent, Irakiens, Palestiniens,Birmans ou autres. Car les prières ne sont pas que des formules creuses, servant juste à donner bonne conscience à des croyants bigots. Elles détiennent une puissance difficile à évaluer, mais colossale, comme le révèlent bien des épisodes des Jataka, les vies antérieures du Bouddha. D'ailleurs, il est bien dit que si les Bouddhas ont parachevé tous les pouvoirs possibles, il est quatre types de phénomènes contre la force desquels ils ne peuvent rien : les éléments physique ; les karma des êtres ; les PRIERES et voeux (mais si) et les mantra.
N.B. Il va sans dire que, selon le bouddhisme, il importe de prier pour les victimes mais aussi pour les bourreaux : ne sont-ils pas les victimes de demain, quand les karma accumulés aujourd'hui sous l'emprise de l' ignorance et de la haine généreront leur récolte de souffrances ? D'où l'expression "cycle" des existences.
Signez la pétition pour aider nos frères et soeurs Birmans:
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Merci