Selon le bouddhisme, le mode de perception est proportionnel au niveau spirituel atteint.
Chacun connaît l'exemple classique du liquide perçu par le preta comme du pus, par l'humain comme de l'eau et par le deva comme du nectar. Il s'ensuit que les qualités de quelqu'un ne sont visibles que pour ses égaux ou ses supérieurs. A ceux qui se trouvent à un degré d'évolution inférieur, elles n'apparaissent que partiellement, ou pas du tout : l'infortuné Devadatta ne voyait que des défauts en la personne du Bouddha Shākyamuni. Autrement dit, tant que l'on n'est pas soi-même bouddha, on n'a aucune certitude sur la personnalité réelle des autres.
La prudence alliée à bien d'autres raisons, dont la gratitude, l'amour, etc., recommande par conséquent de respecter tout être, quelle que soit l'impression qu'il nous donne.
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