L'un des premiers principes du bouddhisme est de constater et d'admettre les besoins, tendances et capacités variés à l'infini des êtres du monde.
Il s'ensuit qu'une seule et unique philosophie (ou religion) ne pourrait suffire, et que de nombreuses voies sont au contraire indispensables. Chacune apportant aide et espoir à des groupes spécifiques, elles sont par conséquent toutes utiles et estimables, mais certainement pas égales. Sans doute est-il absurde d'imposer des cours identiques à des enfants surdoués et retardés ; il serait pareillement stérile d'exiger de criminels, ou plus simplement d'êtres ordinaires, une spiritualité et une morale dignes des mystiques et des saints.
A qui ne peut totalement se passer d'excitants, il vaut mieux laisser le vin et la bière, et ne prohiber que les drogues. Pour qui ne peut s'empêcher de tuer, il vaut mieux tolérer la pêche ou la chasse, mais proscrire l'homicide, etc. Par conséquent, le bouddhisme prône et offre une pluralité des itinéraires : petit et grand véhicules, sutra et tantra, quatre classes de tantra, quatre systèmes philosophiques, etc.
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