Demain, à partir de 19 heures, rassemblons-nous tous au Trocadéro !
Pour exprimer notre souhait, notre besoin de paix.
Le problème est qu'il faudrait d'abord instaurer la paix en soi-même avant de se mêler de l'établir alentours.
Vigilance et mémoire sont les deux instruments dont user et abuser pour mener à bien ce chantier intérieur.
La mémoire ?
Elle est le contraire de l'oubli - ça coule de source. Elle porte donc sur un objet déjà connu, et suppose de ne pas l'avoir oublié, donc de l'avoir à l'esprit. Ele est le garde-fou à la distraction.
La vigilance ?
Elle dérive de la sagesse, laquelle, portant sur l'objet d'analyse (une image mentale), discerne ses traits caractéristiques, et évite toute erreur ou confusion à son sujet. De ce fait, elle dissipe les doutes.
NB1 Rassurez-vous. Je n'ai pas inventé ces définitions. Je les reprends d'Asanga, telles qu'il les a exposées dans l'Abhidharmasamuccaya.
NB2 Ah oui : ces deux facteurs sont aussi les deux outils pour se forger un calme mental (samatha) d'une stabilité parfaite, alliant clarté et intensité de la perception.
j'ai envie de proposer deux phrases a répéter dans son esprit ce soir là avec calme et douceur et de plus en plus de sincérité :
RépondreSupprimerPuissent tous les êtres obtenir le bonheur et les causes du bonheur et puissent-ils être séparé de la souffrance et des causes de la souffrance
Merci Marie-Stella
Nora