Le boudddhisme utilise volontiers des analogies médicales. Du reste, le Bouddha est bien souvent qualifié de "Grand Médecin".
L'Uttaratantra (la Lignée sublime) énonce de la sorte les quatre noble vérités :
La maladie doit être discernée, et sa cause rejetée ;
la santé doit être recouvrée, et le remède absorbé.
De même, la souffrance, l'origine, la cessation tout comme le chemin
Sont à discerner, rejeter, réaliser ou encore appliquer.
Oui, nous sommes responsables de ce qui nous arrive, d'heureux comme de malheureux d'ailleurs - n'est-il pas curieux qu'on entende souvent dire : "C'est son karma" quand quelqu'un a un ennui, mais jamais (je crois) en cas de "coup de chance" et de réussite ?
Responsables, mais pas coupables : Est-on "coupable" d'avoir un rhume ? On en est peut-être responsable si on s'est mis en courant d'air, etc... Mais de là à dire qu'on en serait "coupable", il y a de la marge.
Dès lors que l'on pose que les facteurs perturbateurs, qui sont à l'origine de nos souffrances, sont en tout et pour tout des maladies qui nous tourmentent depuis la nuit des temps, des maladies chroniques, mais pas pour autant incurables, l'horizon s'éclaircit considérablement : il faut et il suffit de suivre le traitement adapté. Avec persévérance.
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