Dans l'exemple de Mandela, il y a le mot "Dirigez". Celui qui dirige laisse une apparence de victoire aux autres, mais s'il dirige vraiment, c'est tout de même lui le vrai vainqueur.
Paradoxe 1 : dans le bouddhisme il y a une tradition de débats acharnés entre maîtres, et le maître qui perd rejoint l'école du vainqueur. J'en retire l'impression que dans ce cas, les maîtres ont l'intention de gagner et de ne pas offrir la victoire à l'autre. Bouddha lui-même a vaincu en débat les maîtres hindouistes. Leur offrir la victoire aurait compromis toute son oeuvre.
Paradoxe 2 : celui qui offre la victoire à autrui va progresser lui-même sur le plan spirituel. Mais cela ne risque-t-il pas de renforcer les facteurs perturbateurs de l'autre, tels que l'orgueil et la joie malsaine d'avoir nui à son ennemi ?
Paradoxe 3 : celui qui offre la victoire aux autres dans le samsara, a l'intention d'être un vainqueur sur le plan spirituel.
Je comprends qu'offrir la victoire à autrui, c'est un moyen de réduire l'importance que l'on attache au soi, et que c'est utile pour se libérer de l'illusion du soi, se libérer du samsara. Mais c'est tout de même bien difficile !
Une première approche graduelle serait d'éviter les conflits, au moins il ne serait pas nécessaire d'avoir un vainqueur et un vaincu.
"Paradoxe 2 : celui qui offre la victoire à autrui va progresser lui-même sur le plan spirituel. Mais cela ne risque-t-il pas de renforcer les facteurs perturbateurs de l'autre, tels que l'orgueil et la joie malsaine d'avoir nui à son ennemi ?"
on ne peut pas être entièrement responsable de ce que va penser l'autre.C'est son problème. à lui de gérer sa tournée de facteurs...si il fait preuve de recul sur lui même , il finira par s'en compte un jour ou l'autre... d'abord :
Dans l'exemple de Mandela, il y a le mot "Dirigez". Celui qui dirige laisse une apparence de victoire aux autres, mais s'il dirige vraiment, c'est tout de même lui le vrai vainqueur.
RépondreSupprimerParadoxe 1 : dans le bouddhisme il y a une tradition de débats acharnés entre maîtres, et le maître qui perd rejoint l'école du vainqueur. J'en retire l'impression que dans ce cas, les maîtres ont l'intention de gagner et de ne pas offrir la victoire à l'autre. Bouddha lui-même a vaincu en débat les maîtres hindouistes. Leur offrir la victoire aurait compromis toute son oeuvre.
Paradoxe 2 : celui qui offre la victoire à autrui va progresser lui-même sur le plan spirituel. Mais cela ne risque-t-il pas de renforcer les facteurs perturbateurs de l'autre, tels que l'orgueil et la joie malsaine d'avoir nui à son ennemi ?
Paradoxe 3 : celui qui offre la victoire aux autres dans le samsara, a l'intention d'être un vainqueur sur le plan spirituel.
Je comprends qu'offrir la victoire à autrui, c'est un moyen de réduire l'importance que l'on attache au soi, et que c'est utile pour se libérer de l'illusion du soi, se libérer du samsara. Mais c'est tout de même bien difficile !
Une première approche graduelle serait d'éviter les conflits, au moins il ne serait pas nécessaire d'avoir un vainqueur et un vaincu.
"Paradoxe 2 : celui qui offre la victoire à autrui va progresser lui-même sur le plan spirituel. Mais cela ne risque-t-il pas de renforcer les facteurs perturbateurs de l'autre, tels que l'orgueil et la joie malsaine d'avoir nui à son ennemi ?"
Supprimeron ne peut pas être entièrement responsable de ce que va penser l'autre.C'est son problème.
à lui de gérer sa tournée de facteurs...si il fait preuve de recul sur lui même , il finira par s'en compte un jour ou l'autre...
d'abord :
http://imaginairescreatifs.m.i.f.unblog.fr/files/2009/12/gotlib.jpg
et puis après :
http://www.quaidesbulles.com/IMG/UserFiles/Images/extrait_de_rha-gna-gna_-_tome_1_c_gotlib-fluide_glacial.jpg
Ze BLBSK
Lorsque Bouddha a combattu Mara sous l'arbre de la Bodhi, aurait-il du lui offrir la victoire ?
RépondreSupprimerBien sûr,
SupprimerComme ça Il aurait pu sans cesse de continuer à jouer dans la mare aux canards au beau milieu des nénuphars ....
:o)