La République française, qui comme chacun sait (en France) a pour devise Liberté, Egalité, Fraternité, garantit entre autres l'égalité entre les femmes et les homme.
Notons en passant que cela concerne toutes les personnes qui résident sur le territoire national, et pas seulement "les citoyennes et citoyens". Mais là n'est pas mon propos aujourd'hui.
Cela fait une dizaine d'années que je travaille au sein au Conseil d'administration de l'Union Bouddhiste de France, et après avoir été secrétaire générale et vice-présidente, depuis bientôt trois ans, j'assume tant bien que mal la fonction de présidente.
L'impermanence étant ce qu'elle est, j'ai décidé en octobre de ne pas me représenter et je l'ai bien évidemment annoncé ici et là pour préparer la relève et assurer la continuité.
Cela a plusieurs fois donné lieu à un dialogue de ce genre :
"A propos, je voulais vous informer qu'à partir de mars prochain, je ne serai plus présidente de l'UBF.
- Ah bon ? Et qui va vous remplacer ? Un homme ?
- Rien n'est encore décidé à ce sujet. Peut-être une femme.
- Il n'y a donc pas d'hommes dans votre mouvement ?"
Il semblerait que la notion d'égalité ne soit pas encore pleinement assimilée, y compris par d'ardents défenseurs de la laïcité. :-)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire