Dans l'Enseignement du Bouddha, la question est relativement simple : sur le plan de la nature ultime, les phénomènes, y compris les femmes et les hommes, sont sur un plan de parfaite égalité.
Bien sûr, quand on redescend au plan de la nature conventionnelle, le "naturel" du samsara revient au galop, et dans les sociétés bouddhistes comme dans les autres, les humains de sexe féminin ont pu être dépréciées et continuent souvent à l'être. Mais ce sont là des vues du monde, dictées par l'ignorance et autres klesha.
Dimanche dernier, la secrétaire générale de l'UBF et moi-même en tant que présidente de la fédération, nous nous sommes retrouvées dans le cortège officiel lors de la marche républicaine. Dans ce milieu, tout le monde se connaît plus ou moins. Au bout d'un moment, poussée par la curiosité et aussi pour passer le temps, car en fait de marche, on a surtout fait du sur place, une dame au demeurant fort sympathique nous a demandé qui nous étions.
A notre réponse : nous sommes là pour représenter la communauté bouddhiste de France, la dame s'est haussée sur la pointe des pieds pour mieux voir les trois premiers rangs devant nous en disant : "Ah ! vous êtes avec les responsables bouddhistes ? Où sont-ils ? Je voudrais les voir.
- C'est que, Chère Madame, c'est ... nous."
- Ah bon ! Il n'y a donc pas d'hommes dans votre mouvement ?"
... :-)
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