jeudi 15 janvier 2015

Ethique et compassion

Le bodhisattva qui respecte l’éthique scrute ses propres fautes et erreurs, et non les fautes et erreurs d’autrui. Se fondant sur la grande compassion, conformément au Dharma, il n’éprouve pas de malveillance ni d’irritation vis-à-vis des êtres malfaisants et de tous ceux qui enfreignent l’éthique, mais à leur égard le bodhisattva cultive encore plus fort des pensées pleines de compassion et le désir de les aider.
(Asanga)

4 commentaires:

  1. Un bouddhiste m'a dit récemment qu'il priait pour les assassins de Charlie Hebdo.
    Car le bouddhisme a de la compassion pour tous les êtres, et aussi parce que le futur de ces assassins est assez épouvantable. D'une part ils ont tué, d'autre part ils sont morts avec des pensées meurtrières dans leur esprit. Au lieu d'aller au paradis avec 72 vierges à leur disposition, ils vont probablement aller dans les enfers ; en tout cas ils vont endurer des souffrances insupportables pendant de nombreuses vies.

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  2. Bien sûr qu'il faut prier pour les criminels.

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  3. De manière générale, sont dignes de compassion tous les êtres qui souffrent, ce parce qu'ils sont dominés par les poisons de l'esprit, à commencer l'ignorance, qui génère l'attachement, l'aversion, etc., etc.

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  4. Bien sûr, c'est plus facile à dire qu'à faire....

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