lundi 19 janvier 2015

Sujet de réflexion

La moquerie peut-elle ou non être exempte de malveillance, au sens de "manque de compassion" ?

3 commentaires:

  1. La moquerie est souvent malveillante, par exemple à l'école.

    Elle est parfois affectueuse, mais c'est risqué, la personne concernée risque de le prendre mal.

    La moquerie pourrait avoir un aspect positif, car elle s'attaque à la citadelle du moi, et selon le bouddhisme c'est un édifice qu'il est bien de défaire. Mais encore faut-il que la personne concernée soit capable d'une prise de conscience pour que cela en vaille la peine.

    Par exemple la moquerie a été souvent utilisée par les philosophes, tel Socrate, pour souligner les travers humains, avec l'espoir sans doute de déclencher une prise de conscience.

    Donc la moquerie peut avoir la compassion comme motivation, mais dans ce cas elle doit être utilisée avec précaution, car elle peut davantage blesser que faire du bien.

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  2. Réponses
    1. Effectivement, nous pouvons notamment nous moquer de nos propres facteurs perturbateurs, et ça peut contribuer à leur enlever de la puissance.

      Selon Bergson, le rire est du mécanique plaqué sur du vivant, en tout cas c'est l'une des formes du rire.

      Lorsque nous pouvons réaliser à quel point nous sommes des jouets de nos facteurs perturbateurs, tels des pantins attachés à des ficelles, nous pouvons commencer à rire de nous même et, tel un solvant universel, le rire va commencer à faire fondre nos entraves.

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